Résumé d'un petit séjour au Verdon fin du mois de Juin accompagné d'Olivier, histoire de faire un peu de grandes voies avant d'attaquer la saison avec les Naufragés
et Célia Follys.
On a attaqué le premier jour par les naufragés, un voie dure ouverte en 90 par M. Guiot et M. Fauquet qui remonte l'impressionnant pilier qui borde la baume aux pigeons. Du caractère avec beaucoup d'engagement sur les parties"plus faciles" et des pas bien rotors sur le pilier avec une superbe ambiance.
L1 7a Démarrage sur une fine fissure violent à froid, puis traversée engagée pas facile sur la fin, après ça va mieux mais ça engage toujours, mur à trou dément.
L2 6b Belle longueur, des beaux trous mais difficile de grimper détendu tant les points sont éloignés... sauf sur les dix derniers ou ça se rapproche un peu. On rétablit sur une écaille un peu pourrie en fin de longueur, avec les cohortes d'aquarandonneurs qui passent en dessous en été il faut faire gaffe.
L3 On attaque le pilier: Longueur où il faut trouver le bon cheminement.
L4 7b+ Un départ pas évident, puis on quitte un temps le pilier avec une traversée ascendante droite, un pas bien tapé dans la trav et un deuxième pas encore bien
bien dur au dessus. Ensuite les points s'espacent, il faut cheminer au plus facile avant de traverser à gauche et faire relais. (point avec cordelette verte)
L5 7c 50 m On traverse à gauche pour rejoindre le fil du pilier, plusieurs cheminements possibles. Une fois sur le fil où l'on trouve de bonnes inverses on attaque le crux de la longueur bien teigneux et pas facile à lire. Après ça se calme un peu puis plus haut une deuxième section à partir de bons trous où il ne faut rien lâcher dans le rétablissement, après ça va mieux.
Une des nombreuses voies ouvertes dans le secteur de la Paroi rouge par le couple H. Guiguiarelli et K. Maze, pas la plus fréquentée mais pas si pire. On pourrait résumer la voie par un commentaire vu ailleurs dans le topo : De belles longueurs, d'autres moins enthousiasmantes...
La voie passe à l'ombre vers 13h30 à cette période, on part directement du sentier Martel où la fréquentation bat son plein, de ce fait on devient un peu l'attraction des touristes. Le rocher n'étant pas toujours parfait on a toujours un peu peur de faire partir des trucs sur les passants...
Le départ en 6c+ donne le ton, une fissure dièdre encombrée de toiles d'araignées, c'est bien physique et ça dure pendant 40 m, superbe.
Ensuite ça enchaîne sur le 7b, dur dur.
Une jolie traversée puis une section dans du crépi licheneux où la notion de à vue prend tout son sens, puis encore un pas très dur à déchiffrer sous le relais.
Un relais confort puis un 5c dans dièdre malcommode et péteux qui se poursuit sur de l'escalade sur arbustes et touffes d'herbes. Marine loupe le relais chaîné et
enchaîne sur la longueur suivante du A0 qui se termine par un joli dièdre où il faut regrimper. (l3 + L4 possible avec une 60 m)
Ensuite un 7a+ assez particulier, ça bourinne dans une fissure en bon gros devers...
On arrive au jardin, puis un 7a+ abominable...
S'ensuivent deux longueurs dans du beau cailloux, on arrive à la Terrasse d'ORNI.
Ensuite on attaque au pied du dièdre des rappels, par une longueur qui traverse franchement à gauche 6c. Le secteur est quadrillé de nouvelles voies difficile de s'y retrouver il faut bien suivre les plaquettes jaunes.
S'ensuit un 6b+ qui engage sévère, puis un 7a avec un pas sous le relais.
Enfin une dernière longueur notée A0 mais pas que, on fini par du 5c qui engage un peu. (Ne pas remettre tout de suite les baskets :)).